A l’origine
Dominique de GUZMAN
Capitale de la résistance et des croisades, Toulouse est aussi, et pour la même raison, l’undes lieux les plus vénérables de la chrétienté. C’est à Toulouse que Dominique de GUZMAN, sous prieur du chapitre d’Osma, le futur Saint Dominique, fixa l’un des centres qu’il établit pour la conversion des hérétiques.
Il y vint prêcher pour la première fois, de mars 1210 à mai 1211.
Son lieu d’action était la bourgade de Fanjeaux, au pied de laquelle, il avait fondé, le monastère de Prouille.
Du Saint Nom de Jésus à l’ensemble scolaire Saint Thomas D’Aquin
Dominique de GUZMAN, avant tout homme de prière, était touché par la détresse humaine et passionné de vérité en plus de prêcher avec ferveur la Parole de l’Evangile.
C’est dans ce même esprit d’écoute et de charité que la Congrégation des soeurs du Saint Nom de Jésus fut affiliée en 1805 à l’ordre de Saint Dominique.
Le 23 janvier 1905, le commissaire de la ville de Toulouse se rend au couvent des sœurs du Saint Nom de Jésus, 8 rue des Régans, et signale à la directrice, Mère Hélène DAGUZAN, que son établissement doit fermer le 1 er décembre de la même année. Elle prend la courageuse décision de rester et de continuer l’enseignement en sécularisant les sœurs qui deviendront de simples professeurs célibataires.
Le 8 novembre 1905
Une ancienne élève de l’internat Sainte Rose, Madame BERTRAND ouvre un nouvel établissement 40 Grande rue Nazareth : La pension Bertrand. Au fil des années, et
particulièrement pendant l’entre deux guerres, la pension s’étendra sur les bâtiments adjacents, rue Espinasse.
En 1953
La pension Bertrand prend le nom de Cours Saint Thomas d’Aquin, ceci afin de mieux affirmer son attachement à l’esprit dominicain.